La psychopathie
La psychopathie est un type de personnalité pathologique qui se situe à la limite de la psychose.
Ce sont souvent des personnalités impulsives qui vivent dans l'immédiateté. Ce qu'elles veulent, elles le veulent maintenant.
La personne psychopathe considère les autres comme des objets qu'elle peut utiliser pour se valoriser elle-même ou pour arriver à ses fins...
La personnalité psychopathe n'éprouve pas ou peu d'empathie émotionnelle, pas de véritable attachement, ni de culpabilité. Il semble, cependant, d'après les dernières recherches, qu'il soit capable d'empathie cognitive, ce dont il se sert pour manipuler les autres ou les faire souffrir. Il n'a en fait pas intégré de conscience morale et il se joue des Lois à son avantage. Il essaie d'imposer ses propres règles.
Parfois doté d'un grand charisme, le psychopathe peut se montrer très manipulateur et culpabiliser fortement les autres afin d'obtenir ce qu'il veut.
Ce sont les personnes que le psychopathe côtoie : ses proches, son conjoint... qui souffriront de la situation en éprouvant une dépendance au psychopathe, une dévalorisation d'eux-même, une culpabilisation...Ils se sentent "pris au piège". Certaines personnes psychopathes peuvent être très violentes avec leur entourage et aussi parfois avec des inconnus.
Il est très rare qu'une personne psychopathe ait un suivi psychologique ou psychiatrique. Elle a en effet une capacité à imiter les comportements attendus en société et n'est pas en demande de soin. Les professionnels les rencontrent davantage dans le contexte de la justice, parfois après un acte violent commis.
On parle parfois de « succesfull psychopaths » ou de sociopathes. C'est un type de psychopathes parfaitement intégrés socialement, qui exercent souvent des métiers où leur fonctionnement (absence d'empathie, ambition pour monter les échelons professionnels, soif de pouvoir) est utile.
On peut parfois entendre le terme de « pervers narcissique » pour désigner une personne manipulatrice. « Psychopathe » et « pervers narcissique » sont ainsi deux termes qui peuvent désigner des types de personnalité assez proches, l'un vient de la psychiatrie, l'autre plus récent vient de la psychanalyse et employé à toutes les sauces actuellement.
La perversion est une manière pathologique de prendre du plaisir par exemple : le sadisme, le masochisme qui peut être physique et/ou moral.
La paranoïa
C'est une maladie mentale de la famille des psychoses. On parle aussi parfois de « personnalité paranoïaque ».
La personne paranoïaque développe un délire de persécution. Elle a l'impression que des personnes de son entourage, famille, voisin, société... lui veulent du mal. Parfois le paranoïaque à la conviction de faire l'objet d'un complot international. Les paranoïaques sont des personnes très méfiantes.
Ils n'ont pas d'hallucination mais interprètent tout ce qui se passe autour d'eux. Par exemple, si le voisin regarde par la fenêtre, c'est la preuve pour le paranoïaque que son voisin le surveille et travaille pour les services secrets.
Puisque qu'il utilise des vrais faits qu'il interprète pour nourrir son délire, la personne paranoïaque est souvent convaincante. Dans les premiers temps, l'entourage ne ce rend pas compte que ses propos sont délirants car ils sont bien construits et peuvent paraître logique. C'est avec le temps que le délire du paranoïaque devient plus confus et plus repérable par l'entourage.
Il peut nous arriver à tous de traverser des moments où l'on a l'impression que le monde est contre nous, que les gens parlent dans notre dos. Cela peut être une réaction normale à un stress, un mal être,
C'est lorsque cette sensation dure dans le temps, et devient une conviction sans aucun doute, que la personnalité s'organise autour du délire que la paranoïa devient pathologique.
Les symptômes paranoïaques peuvent apparaître sous l'effet des drogues, alcool ou lors d'un burnout.
Les états-limites, "Border Line"
Parfois appelés « Border-Line », les états-limites désignent un type de fonctionnement mental « limite » car situé à la limite entre la névrose et la psychose.
La personne état-limite est à « fleur de peau ». Ses émotions sont souvent instables, la personne s'y sent perdue et ne supporte pas la frustration.
Les états-limites ont des difficultés relationnelles, recherchant et craignant la relation à la fois. Elles ont une très grande peur d'être abandonnées.
La personnalité "état limite" va tantôt idéaliser l'autre personne, s'en sentir complètement dépendant et tantôt vouloir le rejeter avant que cet autre ne le rejette.
La personne état-limite peut alors faire preuve d'agressivité envers les autres.
Les personnes état-limite ont une personnalité fragile et une faible estime de soi. Il y a souvent un important risque dépressif chez ces personnes qui ont souvent une forte impression de manque, d'être incomplets...
Les états limites sont, la plupart du temps, bien intégrés socialement, mais éprouvent une profonde sensation de mal-être, de frustration et parfois de vide intense.
Cela peut être difficile pour l'entourage de comprendre ses réactions, dans ses relations, et avec ses émotions instables.
Ces personnes ont besoin d'un suivi thérapeutique par un psychologue, pour parler et comprendre ce qu'elles ressentent, être accompagnées.