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Les relations avec sa famille

Avec Les parents

Quand on est jeune les relations avec la famille, et particulièrement avec les parents peuvent être source de conflit.

Au début de l'adolescence, on ne veut plus être traité comme un enfant, on a davantage envie de se retrouver seul dans sa chambre, de faire plus de choses par soi-même, d'avoir « son » espace et « sa liberté », en bref d'être autonome.

Les parents peuvent avoir du mal à comprendre, alors les disputes éclatent.

Mais d'un autre coté, il y a aussi des moments où l'on a encore envie que nos parents s'occupent de nous ou plutôt que nos parents montrent de l'intérêt pour nous et ce qui est important pour nous.

 

On navigue entre ces moments où l'on veut s'éloigner, et d'autres on l'on veut que papa et maman soit là pour nous.

 

Du côté des parents, bien que souvent conscients des changements de leur adolescent, la volonté de le protéger et la difficulté de le voir prendre son envol les amène parfois à des maladresses.

C'est souvent quand parents et jeunes ne se comprennent pas, que naissent les conflits.

Essayer d'installer un dialogue, de garder la communication ouverte pour que parents et enfants se respectent mutuellement est important pour le bon équilibre de tous.

Si tu estimes que tes parents exagèrent ou qu'ils ont du mal à te comprendre, à te voir grandir, à comprendre tes besoins, à te laisser de l'espace, à t'accompagner dans ton autonomisation, à te faire confiance, à te laisser faire tes propres expériences, à te laisser choisir ton orientation, ou à accepter que tu fasses des erreurs comme tout un chacun...alors tu peux les orienter vers Allô Parents. C'est un service qui leur propose du soutien à la Parentalité en présentiel ou au téléphone, des entretiens familiaux, des conseils, des groupes de parole...Clique sur le bouton ci-dessous, envoie le lien à tes parents.

 

Je suis adulte

Jeune adulte, on se rend souvent compte que l'on a des choses à partager avec ses parents. On peut aussi se sentir assez sûr de soi dire à ses parents de choses dont on n'osait pas parler plus jeune. La relation évolue, on parle entre adulte, même si, quelque part, pour un père et une mère, son enfant restera toujours son enfant.

 

Mais parfois, on ne parvient pas à oublier certains vécus traumatiques avec les parents, on ne peut pas leur pardonner facilement, surtout lorsque l'on en souffre encore. Il faut du temps, beaucoup de temps quelques fois pour renouer des liens. Dans certains cas, la relation est tellement "toxique" que l'on préfère se mettre à distance pour s'éviter de continuer à en souffrir. Il faut se dire que certaines personnes évoluent avec le temps et donc les relations avec elles également. Donner une nouvelle chance permet de voir si un lien peut être renouer même partiellement, afin par exemple de ne pas couper sa descendance de ses grands parents. Chaque cas est différent.

 

Conflits entre les parents

 

Quand à la maison, ses parents se disputent beaucoup, ou qu'ils s'ignorent froidement, cela se ressent dans toute la famille.

On peut être en colère face à cette situation qui nous « fait vivre un enfer ». On peut aussi avoir envie d'essayer d'aider ses parents à régler leur conflit. La tristesse ou la peur peuvent aussi faire partie de nos émotions « Est-ce que ça sera tous les jours comme ça? » « Vont-ils se séparer ? »

 

L'idéal est de laisser ses parents régler leur conflit entre eux. S'en mêler ne ferait qu'aggraver la situation. Ne pas prendre partie est parois difficile, mais c'est le mieux que l'on puisse faire pour se protéger soi-même.

Il est parfois difficile de renoncer à sa place de "confident" d'un des parents. Mais ce n'est pas votre rôle. Il faut trouver d'autres connexions. Les parents ne doivent pas se décharger sur vous. Cela vous met dans une situation impossible et vous fait dans des conflits de loyauté, en plus de vous prendre toutes les émotions négatives.

Bien-sûr il y a des limites à ne pas dépasser : si un des parents est violent, tu ne peux rester les bras croisés. D'autant que voir un de ses parents subir la violence est également traumatisant pour toi et encore davantage pour les petits frères et soeurs. Si tu as peur pour ton parent ou si tu subis toi aussi cette violence, contacte la police et les services sociaux. C'est rarement quelque chose qui s'arrête naturellement. Au contraire, cela peut se détériorer au fil des mois, des années. Sans une intervention extérieure c'est toute la famille qui en danger.

Appelle le 119 : enfance en danger

le 3919 : violence conjugale

le 17 : police secours

le 114 : si tu es victime ou témoin de violence mais que tu ne peux pas parler.

Tu peux aussi contacter allô jeunes qui t'aidera : 06 12 75 23 64 de 10h à 18h. Appelle ou envoie un sms.

Entre frères er soeurs

Avec les frères et sœurs aussi c'est toute une histoire. Plus petits, ou plus grands, sœur ou frère, on peut avoir du mal à vivre au quotidien avec sa fratrie.

On peut se sentir en compétition, pour l'amour et l'estime des parents. Surtout lorsqu'on a le sentiment que les parents nous comparent, ou ont un préféré. On peut être jaloux ou susciter la jalousie de ses frères et sœurs.

En grandissant, les rivalités peuvent se jouer à l'extérieur de la famille. On peut rejouer des jalousies dans notre couple, lorsque ce n'est pas réglé, apaisé, ou par exemple, un sentiment de ne pas être aimé ou de ne pas "mériter" l'amour de son conjoint.

La peur de l'abandon par l'autre peut également venir de l'enfance lorsqu'on s'est senti "lâché" ou abandonné par un de ses parents, par un grand frère ou une grande soeur. Faire un travail sur soi avec l'aide d'un psychologue peut beaucoup aider à se sortir de la réactivation de ces blessures anciennes.

 

Pour se sentir bien malgré cela, avoir en tête que chacun est différent, nous aide. Chacun a sa propre personnalité. Nous sommes ce que nous sommes, son frère (ou sa sœur) est doué pour telle chose, nous pour une autre...

En fonction de sa place dans la fratrie, le plus grand, ou « le petit dernier », les relations seront différentes. Même si l'on est proche en âge, chacun en est à un moment différent de sa vie, de son développement.

Se mettre « à la place de l'autre » peut aider dans les moments de disputes.

Avoir des frères et sœurs, c'est aussi avoir quelqu’un avec qui partager de bons moments de complicité. Les frères et sœurs ont un lien particulier, il arrive souvent qu'ils se défendent l'un l'autre face à d'autres personnes par exemple.

 

Et comme avec les parents, les relations changent, évoluent avec nous. Lorsque chacun grandit, mûrit, on trouve d'autres choses à partager avec ses frères et sœurs.

Moment de partage et moment de disputes font tout deux partie de notre façon d'être en frères et sœurs.

Cependant, il arrive qu'un frère ou une soeur abuse d'un(e) autre, soit en le terrorisant, soit en l'insultant ou le critiquant constamment, et dans quelques cas : en abusant sexuellement (Viol, obliger l'autre à lui faire des choses sexuelles...). Dans ce dernier cas , il s'agit d'inceste.

Si tu es face à un frère ou une soeur "abuseur", tu dois en parler à tes parents en priorité, pour mettre fin aux menaces de mort qui sont parfois proférées à ton encontre et pour mettre fin tout court à cette situation très préjudiciable pour toi et pouvoir te"reconstruire".

Si tes parents ne tiennent pas compte de ce qui t'arrive, tu dois contacter soit allo jeunes soit un numéro

comme 119 ou 114 ou le 17.

Parfois, c'est des années après que l'on réalise que l'on a été abusé. Il n'est pas trop tard pour en parler et demander réparation.

Enfant unique

Quand on est enfant unique, on peut aussi vivre une relation fraternelle.

Cela peut arriver avec un cousin, une amie d'enfance, quelqu’un avec qui on partage une véritable complicité.

On peut se sentir très proche et éprouver aussi des moments de rivalité avec quelqu’un qui n'est pas son frère ou sa sœur « de sang », mais « son frère (sa sœur) de cœur ».

​Si tu estimes que tes parents ont besoin d'un soutien ou de conseils au niveau de leur parentalité :

www.allô parents 34

Si tu es victime d'un membre de ta famille, tu peux contacter :

 www.francevictimes34.fr

ou le CIDFF à Montpellier : Téléphone 04 67 72 00 24

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