Les études peuvent amener un changement important dans le quotidien : quitter la maison familiale.
Que ce soit par choix, ou par contrainte (lorsque l'université ou l'école la plus proche est à des kilomètres de la maison), un grand nombre d'étudiants sont amenés à vivre seul pour la première fois.
Pour certains, c'est donc le moment de « quitter le nid ». C'est une aventure qui commence, ou au contraire des inquiétudes, souvent les deux.
Nouvelles responsabilités
Vivre seul demande de s'adapter à un nouveau quotidien. On découvre les tâches et responsabilités qui arrivent avec ce petit « chez soi ». D'autant plus qu'il faut parvenir à concilier temps de cours et ménage.
Avoir son appartement, c'est aussi apprendre à gérer un budget, souvent serré, notamment pour les repas. C'est aussi faire face à l'inconnu et l'imprévisible, aux problèmes qui peuvent arriver : panne électricité...
Vivre seul
En dehors des aspects « pratiques », quitter la maison de ses parents, c'est quitter sa ville. sa région d'origine, voire, son pays l’orque l'on fait ses études à l'étranger.
Il s'agit donc de découvrir un nouvel environnement, de prendre de nouveaux repères, faire de nouvelles rencontres... Cela peut faire peur. Prendre de nouvelles habitudes loin de son environnement rassurant peut demander du temps.
Même lorsqu'on se sent prêt à vivre seul, il est normal d'avoir des moments de nostalgie :
on se sent seul, les parents nous manquent, on a peur de perdre les amis d'enfance qui sont restés dans notre ville, on peut éprouver un sentiment d'abandon...
On peut aussi s’inquiéter pour ceux que l'on a l'impression d'avoir « laissé » : « Comment maman, papa supporte-t-elle, il mon absence ? » « Comment s'en sort mon petit frère seul avec les parents ? »
C'est parfois difficile de « se motiver », de se mettre en mouvement.
La solitude peut amener à se replier sur soi. « Quel est l’intérêt de sortir tout seul ? », « Pourquoi se donner du mal à cuisiner juste pour soi ? ». Il arrive que ce sentiment de solitude soit même un obstacle pour nos études, en nous faisant perdre notre envie, notre énergie.
Partager ses émotions et expériences
L'essentiel est d'essayer de ne pas se laisser envahir par ces émotions négatives. En parler fait du bien.
On peut en parler à sa famille, aujourd’hui le téléphone et internet facilitent le contact à distance.
Mais on peut aussi se tourner vers les autres étudiants, car ils peuvent vivre la même chose.
Vivre dans une nouvelle ville permet de nouvelles rencontres. Vivre en colocation ou en Cité Universitaire sont des occasions de partager ce que l'on vit ou simplement un repas.
On apprend également à vivre en communauté, à établir et respecter des règles.
Vivre seul c'est aussi une étape de plus dans son autonomie, faire les choses par soi-même et pour soi, s'imposer son propre rythme, entre études, vie sociale, et vie personnelle.
Se sentir chez soi est très important. Avoir un lieu ressource, où l'on se sent bien est un des éléments qui nous aide à mener à bien nos projets. Cela peut passer par les petits objets personnels pour décorer son appartement ou sa chambre, l'envie d'y inviter des amis, ou même ses parents si on a la place...
Et si ces petites astuces ne suffisent pas, il ne faut pas hésiter à en parler à un professionnel.
Les psychologues d'Allô Jeunes 34 sont à ton écoute.